« L’administration pénitentiaire n’est pas à la botte du privé »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 24.08.2018Par : O.H.Lecture : 4 min.
Selon l’adjointe à la sous-direction du pilotage et du soutien des services, en charge de la conclusion et du suivi de la gestion déléguée dans les établissements pénitentiaires, l’Etat ne doit pas abdiquer face aux entreprises délégataires. D’ailleurs, une négociation pour renégocier les contrats en partenariat public-privé (PPP) est en cours.
Existe-t-il une privatisation de la pénitentiaire ?D’abord, il faut savoir que moins de la moitié des détenus sont concernés par la gestion déléguée. De plus, la mission de l’administration pénitentiaire est avant tout l’exécution d’une décision de justice. Ce n’est pas dans les missions d’un surveillant que de réparer une serrure défectueuse ou de changer une ampoule. Les délégations sont mûrement réfléchies, et cela dépend des établissements. Externaliser peut nous permettre de recentrer nos personnels sur nos missions et d’imposer du qualitatif aux partenaires privés. Si intégrer un établissement dans un marché national nous coûterait plus cher que de le garder en local, nous n’aurions aucun intérêt à le faire en termes d’utilisation des deniers publics. Il n’y a pas de dogme de l’administration sur…
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