Publié le : Dernière Mise à jour : 24.08.2018Par : J. B.Lecture : 1 min.
Le colloque « Banlieues : pour un électrochoc républicain », qui s’est tenu au Sénat le 19 juillet, était l’occasion pour des élus de tous bords de poser leur diagnostic sur le délaissement étatique de certains territoires.
« Dans ma localité, 82 % des personnes résident en territoire de politique de la ville », se désole Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). « Les quartiers qu’on appelle “prioritaires” n’ont pas la priorité, on est purement dans la symbolique. » Renaud Epstein, sociologue et maître de conférences en sciences politiques, renchérit. « L’argent n’est peut-être pas la solution, mais c’est le problème. On croit qu’avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, des moyens considérables sont déversés dans ces endroits. En réalité, les moyens sont inférieurs à ceux des autres quartiers : une fois le budget spécifique alloué, le reste n’est pas réparti équitablement. »Gérard Larcher, président du Sénat, ouvre une fenêtre de tirs sur les annonces gouvernementales. « Borloo a rendu un rapport fort, appelant à un vrai plan de réconciliation nationale. Il constatait que dans les quartiers prioritaires, les communes…
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