Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2018Par : Nathalie AuphantLecture : 2 min.
Emmanuel Macron a annoncé, lors de son discours devant le Congrès de Versailles, qu’il allait prendre des dispositions pour permettre aux 350 000 personnes handicapées et/ou mises sous tutelle d’exercer véritablement leur droit de vote. Applaudissement général. Mais du principe à la réalité, il y a un chemin semé d’embûches…
« C’est aussi une politique de retour vers la citoyenneté pleine et entière que nous assumerons pour ces personnes [en situation de handicap], y compris celles sous tutelle, d’un retour au droit de vote. » Cet engagement d’Emmanuel Macron, lors de son intervention présidentielle devant le Congrès du Parlement à Versailles le 9 juillet, était très attendu par les associations de défense des personnes en situation de handicap qui réclament depuis 30 ans la fin d’un « permis de voter » discriminatoire.Vers une égalité des droits pour tousSelon le secrétariat d’Etat chargé des personnes handicapées, ce sont 350 000 personnes qui sont directement concernées par cette déclaration du Président alors qu’en principe, depuis 2009, l’article 5 du code électoral prévoit que les personnes sous tutelle peuvent voter sauf avis contraire…
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