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« Les mouvements de population ont toujours suscité de la xénophobie »

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De 2015 à 2016, près de 10 000 personnes ont vécu dans des conditions extrêmement précaires au sein de ce que l’on a appelé la « jungle » de Calais. Spécialiste des migrants et des réfugiés, l’anthropologue Michel Agier a coordonné un livre sur le sujet. L’occasion de revenir sur un monde aux prises avec la mobilité et de redéfinir ce que pourrait être l’hospitalité.
Qu’est-ce que la « jungle » de Calais a symbolisé ?Calais a été un camp, dans le sens où une décision municipale a été prise pour signifier aux migrants désireux de partir en Grande-Bretagne qu’ils n’étaient plus acceptés dans les campements de la ville et que le seul endroit où ils étaient tolérés se situait dans la lande, à sept kilomètres de là. Cela s’apparente clairement à une forme de décret de ségrégation. Mais Calais a été aussi un bidonville, car les migrants ont été abandonnés à eux-mêmes, obligés de se débrouiller, de construire des baraquements, de planter des tentes… Au fil du temps, ils ont « habité » le lieu et la « jungle » s’est muée en un brouillon de ville. Une sorte de société expérimentale dans la précarité où toute une organisation s’est mise en place pour…
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