Publié le : Dernière Mise à jour : 16.07.2018Par : Nadia GraradjiLecture : 8 min.
Actée par la loi « Kouchner » de 2002, la participation des usagers à la vie des établissements sanitaires et médico-sociaux n’est pas encore totalement une réalité. Blocages culturels, difficultés organisationnelles, hésitations conceptuelles expliquent pourquoi la démocratie sanitaire est encore en construction.
« Il y a presque autant d’arguments pour affirmer que les leviers de démocratie sont structurellement puissants au sein du champ médico-social que d’arguments tout aussi structurels pour dire, au contraire, que le champ médico-social concentre un certain nombre d’obstacles à l’expression des personnes accompagnées. » Ce paradoxe mis en évidence par Denis Piveteau, conseiller d’Etat (aujourd’hui président de la Commission de promotion de la bientraitance et de lutte contre la maltraitance des personnes vulnérables), lors de son discours en février 2016, à l’occasion du premier forum de l’Institut de la démocratie en santé (IPDS), est-il toujours valable ?Pour Laurent Barbe, psychosociologue et consultant en politiques publiques et action sociale au cabinet CRESS, la nuance est nécessaire avant d’établir un état des lieux général. « Le…
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