Publié le : Dernière Mise à jour : 16.07.2018Par : Philippe RollandinLecture : 2 min.
En annonçant, devant le Congrès réuni à Versailles, le 9 juillet, que « nous devons construire l’Etat providence du XXIe siècle. Un Etat providence émancipateur, universel, efficace, responsabilisant, c’est-à-dire couvrant davantage, protégeant mieux, s’appuyant aussi sur les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous, alors que l’Etat providence du XXe siècle était conçu pour une société de plein emploi. La détention d’un travail et d’un travail continu, permanent, pérenne, était ainsi devenue le sésame de l’accès à la solidarité nationale. Dans une société frappée par le chômage de masse, par l’intermittence des parcours professionnels, ce sésame a perdu de sa valeur et est devenu une redoutable barrière. C’est pourquoi notre solidarité est devenue dans son fonctionnement statutaire, elle s’est attachée aux carrières, aux secteurs d’activité et ne correspond plus aux règles d’une économie de l’innovation et de la compétence », le président de la République a tourné le dos aux principes de 1945 qui ont inspiré la sécurité sociale. Celle-ci est en effet fondée sur une logique assurantielle. On acquiert des droits parce que l’on cotise – que ce soit pour sa santé ou pour sa retraite –…
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