Publié le : Dernière Mise à jour : 06.07.2018Par : D. P.Lecture : 3 min.
Selon une enquête publiée en mai, les professionnels de la protection de l’enfance se montrent pessimistes, tant sur les objectifs visés par le secteur que sur l’avenir de la jeunesse. Un état d’esprit à l’image des assises qui viennent de se dérouler à Nantes, bousculées par la grogne de 200 à 300 salariés.
Si l’on en doutait encore, cette 11e édition des Assises nationales de la protection de l’enfance, l’a cruellement rappelé : le désarroi des professionnels est bel et bien une réalité. Et l’événement en a fait les frais dès l’ouverture. Non contents d’avoir négocié une dizaine de minutes d’expression à la tribune, les syndicats, réunis sous la bannière du Collectif de la protection de l’enfance en Loire-Atlantique et rejoints par des salariés du Maine-et-Loire, ont livré un bras de fer avec les forces de l’ordre. Pendant deux heures, tout accès à la Cité des congrès est resté interdit, pour les manifestants comme pour les congressistes. Au cœur des revendications : le manque de moyens, le délitement des conditions de travail et la logique des appels à projet qui concourt, selon eux, à une « marchandisation » de la protection de l’enfance.…
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