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Charline Olivier : « Tu ne vois rien, tu ne sais rien, tu ne dis rien »

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De 2015 à 2017, Charline Olivier a passé deux ans dans le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de Rennes pour y exercer son métier d’assistante sociale. Une expérience au contact des détenus dont elle a tiré un livre récit, « Derrière les murs : surveiller, punir, réinsérer », et dont elle n’est pas sortie indemne, une fois refermées les portes du pénitencier.
Quel était l’objet de votre intervention en tant qu’assistante sociale en prison ?Ma mission a concerné l’accès au droit commun. L’idée des établissements pénitentiaires étant de recréer un lien entre le dedans et le dehors, il faut établir un diagnostic et une mise à jour de la situation des détenus sur le plan administratif : carte d’identité, assurance maladie, pension d’invalidité, revenu de solidarité active, logement, titre de séjour… En arrivant en détention, les détenus ont souvent déjà rompu le lien avec l’administration. J’ai eu un gros travail de rétablissement des droits. Certains ont eu des rappels d’allocation ou de pension de plusieurs milliers d’euros car ils n’avaient rien demandé depuis plusieurs mois. Je n’ai jamais été confrontée à autant de non-recours…
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