Publié le : Dernière Mise à jour : 01.06.2018Par : Jonathan BlondeletLecture : 2 min.
L’événement « Regards croisés », organisé par la fondation Korian le 29 mai au Bourget, était l’occasion pour elle de présenter un document recueillant les pratiques des établissements du groupe autour de la fin de vie, mettant en lumière le tabou entourant le décès des résidents.
« Il y un déni dans les établissements », affirme Aude Letty, déléguée générale de la fondation Korian pour le bien vieillir, en préambule de la présentation du document « Fin de vie ». « L’étude, qui porte sur l’ensemble de notre réseau [précisément 144 établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et cliniques de soins de suite et de réadaptation (SSR) libellés Korian] laisse apparaître que le temps du décès n’est pas formalisé. 92 % des établissements le notifient au personnel par “transmission”, à savoir une information écrite. Le défunt sort souvent par la porte de derrière. »77 % des structures interrogées déclarent effectivement que le départ du mort est dissimulé, 17 % d’entre elles n’annoncent pas le décès aux autres résidents, et près de la moitié ne l’annonce pas aux autres familles. Marie de Hennezel, psychologue clinicienne, n’hésite…
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