Recevoir la newsletter

L’enfer est au quai Branly

Article réservé aux abonnés

Au musée du quai Branly, « Enfers et fantômes d’Asie » explore la mythologie asiatique, de ses légendes populaires ancestrales jusqu’à ses adaptations au cinéma, d’un goût parfois… discutable. L’exposition ouvre sur les enfers bouddhistes, montrant un pan de la religion souvent méconnu en Occident. Composés de gigantesques labyrinthes où errent les âmes en peine, des juges y font inlassablement tomber leurs sentences implacables. Les libertins sont frits dans l’huile, les avares sont réduits en poudre, les blasphémateurs sont pelés jusqu’au sang… Les peuples asiatiques ne manquent pas d’imagination pour construire l’au-delà, jusque dans ses manifestations parmi les vivants. On y trouve, pêle-mêle, des vampires sauteurs (ex-défunts aux chevilles attachées), des femmes-chats qui reviennent d’entre les morts pour chercher vengeance, ou encore des revenants affamés, créatures filiformes et décharnées qui ne peuvent se nourrir en raison d’une bouche trop petite. Tous les esprits ne sont pas là pour torturer les vivants, mais le principe de précaution consiste toujours à chercher le moyen de les apaiser ou à prendre ses jambes à son cou. Même un inoffensif putois peut se camoufler dans la…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur