Publié le : Dernière Mise à jour : 24.05.2018Par : Jonathan BlondeletLecture : 1 min.
Au musée du quai Branly, « Enfers et fantômes d’Asie » explore la mythologie asiatique, de ses légendes populaires ancestrales jusqu’à ses adaptations au cinéma, d’un goût parfois… discutable. L’exposition ouvre sur les enfers bouddhistes, montrant un pan de la religion souvent méconnu en Occident. Composés de gigantesques labyrinthes où errent les âmes en peine, des juges y font inlassablement tomber leurs sentences implacables. Les libertins sont frits dans l’huile, les avares sont réduits en poudre, les blasphémateurs sont pelés jusqu’au sang… Les peuples asiatiques ne manquent pas d’imagination pour construire l’au-delà, jusque dans ses manifestations parmi les vivants. On y trouve, pêle-mêle, des vampires sauteurs (ex-défunts aux chevilles attachées), des femmes-chats qui reviennent d’entre les morts pour chercher vengeance, ou encore des revenants affamés, créatures filiformes et décharnées qui ne peuvent se nourrir en raison d’une bouche trop petite. Tous les esprits ne sont pas là pour torturer les vivants, mais le principe de précaution consiste toujours à chercher le moyen de les apaiser ou à prendre ses jambes à son cou. Même un inoffensif putois peut se camoufler dans la…
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