Publié le : Dernière Mise à jour : 17.05.2018Par : Jonathan BlondeletLecture : 2 min.
Les patients et leurs proches au cœur du processus de soin. La table ronde intitulée « Santé mentale : quelle place pour les personnes fragiles psychiquement ? » était l’occasion pour les pairs-aidants et les personnes atteintes de troubles psychiques de faire entendre leur voix. De rappeler, comme l’a fait Claudine Karinthi, présidente de l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam) 60, que les soutiens de la personne fragile psychiquement ne sont pas uniquement sa famille, mais aussi ses proches. « Beaucoup sont sans référence familiale mais ont un voisin, un ami qui peut devenir le compagnon de route. » Le diagnostic, précise-t-elle, effraye souvent, en raison de pathologies « historiquement éloignées des familles, car notre histoire est basée sur l’enfermement. Pourtant, elles doivent aussi être des tuteurs de résilience. » Une assistance qui nécessite un engagement au quotidien, renchérit Pascal Jacob, président d’Handidactique. « Le proche doit être disponible pour les moments où la personne a besoin de parler. C’est du sept jours sur sept, mais on évite des catastrophes. » Même si l’évolution des troubles ne peut s’anticiper…
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