Publié le : Dernière Mise à jour : 17.05.2018Par : M. R.Lecture : 2 min.
« Ces dernières années, la sémantique a quelque peu changé. Avant, on ne parlait que de la prise en charge de la personne âgée. Désormais, on parle à la fois de sa prise en charge et de son accompagnement. Et, nous, en tant que cadres, directeurs, nous nous posons régulièrement la question suivante : comment faire en sorte pour que la réponse aux besoins et aux souhaits des personnes âgées soit la première préoccupation des professionnels ? », s’interroge Claire Coquet, directrice adjointe d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à Nîmes.Et de dresser un premier constat : « Il y a une organisation collective des services (repas, lever, coucher, siestes) qui se retrouve très généralement en opposition aux besoins individuels des personnes accueillies. » « Nous sommes confrontés à un second conflit avec l’organisation du temps : le résident est sans cesse dans l’attente, déplore la directrice adjointe de la Maison de santé protestante. Il attend son petit-déjeuner, son repas, l’animatrice, la visite de ses enfants et petits-enfants… En parallèle, les professionnels, les soignants, eux, sont en manque de temps. On se concentre sur toutes les tâches à effectuer…
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