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La France en apnée

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• 6 mai •La traînée de poudre du mouvement social continue sa progression. De plus en plus d’entreprises sont en grève, en particulier la plus emblématique de toutes : Renault-Billancourt, le bastion ouvrier par excellence. Mais d’autres entreprises stratégiques sont entrées dans la danse, comme la SNCF, la RATP et Air France, ce qui contribue à paralyser un peu plus le pays.• 17 mai •Les deux grandes forces de gauche – la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) de Mitterrand et le Parti communiste français (PCF) – se rencontrent. Mais, surtout, l’ORTF se met en grève. Les journalistes ne supportent plus la censure quotidienne qui leur impose de soumettre le sommaire du journal télévisé au ministre de l’Information. A compter de ce jour, les reportages sur les manifestations sont entièrement sous contrôle, réalisés par des non-grévistes et des journalistes réquisitionnés. Dans la soirée, un cortège d’étudiants part du Quartier latin en direction de Boulogne-Billancourt, espérant réaliser la fantasmatique alliance « cols blancs-cols bleus ».• 18 mai •Le pays est en apnée. On compte 6 millions de grévistes. De retour de Roumanie, le général de Gaulle dénonce « la chienlit »,…
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