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L’homosexualité, facteur de risque ?

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Les demandeurs d’asile lesbiens, gays, bisexuels et transsexuels (LGBT) sont de plus en plus nombreux. La reconnaissance de leur situation est pourtant loin d’être acquise.
« L’information est confirmée : la France est bel et bien en train d’expulser un homme gay vers un pays qui punit l’homosexualité de 3 à 7 ans de prison. » Dans un communiqué daté du 3 mai, Aides, association de lutte contre le VIH, a dénoncé le sort réservé à l’un de ses militants, Moussa Camara. D’origine guinéenne et homosexuel, Moussa a été débouté de sa demande d’asile en 2016, puis arrêté à Nîmes en mars. Placé en rétention près de 45 jours, il est actuellement en détention provisoire pour avoir fait obstruction lors de sa tentative d’expulsion.Comme lui, d’autres réfugiés LGBT parviennent difficilement à obtenir l’asile. Au Refuge, association d’aide aux homosexuels isolés, le pourcentage de personnes d’origine étrangère est passé de 10 % en 2015 à 28 % en 2017. L’ouverture d’un pôle LGBT est devenue urgente au Baam, association parisienne d’aide aux réfugiés : « De plus en plus de personnes LGBT venaient à nos permanences », raconte Julian, coordinateur du pôle créé…
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