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La France invente les clandestins légaux…

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Soifiat a 33 ans. En août 2015, sa vie bascule alors qu’une lampe à pétrole, moyen d’éclairage encore très répandu aux Comores, lui explose dans les mains. La cabane en location, dans laquelle elle se trouve avec deux de ses filles (1 et 3 ans) et sa nièce, part en fumée. « Le feu est entré partout dans les chambres. J’ai pris les enfants pour les aider à sortir. J’étais désespérée », se souvient la jeune femme avec émotion. Toutes les quatre parviennent à sortir mais sont grièvement brûlées et ont besoin de soins d’urgence. Elles n’ont plus qu’un seul objectif : rejoindre Mayotte – c’est-à-dire la France – à 80 kilomètres en mer, pour espérer survivre.« Enfermés dans une précarité durable »Après avoir vendu les terres cultivables de sa famille pour s’affranchir des 2 500 € nécessaires à leur traversée, Soifiat embarque avec les trois jeunes filles et des clandestins sur un kwassa-kwassa, canot de pêche local sur lequel beaucoup de Comoriens tentent le voyage. Ils sont arrêtés par la gendarmerie française, qui remarque les blessures des brûlées et les accompagne jusqu’au centre hospitalier de Mayotte, mais l’offre de soins y est insuffisante pour les prendre en charge. Deux jours passent…
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