Publié le : Dernière Mise à jour : 11.05.2018Par : N. A.Lecture : 2 min.
Professeure de médecine, spécialiste en gériatrie et directrice d’ILC France, association qui accompagne la révolution de la longévité, Françoise Forette donne les clés pour comprendre l’évolution des prises en charge des personnes âgées.
En 1968, vous exerciez. Vous avez ainsi connu les conditions de vie des personnes âgées, et avez donc le recul sur les cinquante ans qui se sont écoulés. Quel est votre regard sur le traitement de la vieillesse ?En 1968, j’étais cheffe de clinique en gériatrie. J’ai connu des salles d’hospice où il y avait 40 lits les uns à côté des autres et trois lavabos dans un couloir. Ces établissements récupéraient les personnes âgées plutôt indigentes et les personnes handicapées vieillissantes. Fort heureusement, progressivement, il y a eu une médicalisation qui a permis une transformation de ces hospices en unités de long séjour en hôpital. Il y a eu également une amélioration des aides aux personnes âgées. Aujourd’hui, ces aides sont insuffisantes pour les personnes qui sont dans la grande dépendance, mais elles sont tout de même plus conséquentes qu’en 1968.Avec l’allongement de l’espérance de vie de plus de dix…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques