Recevoir la newsletter

Les premiers pavés

Article réservé aux abonnés

• 3 mai •Le mouvement a véritablement commencé ce jour-là : 500 étudiants qui occupaient la Sorbonne sont évacués, sans trop de ménagement, par les forces de police et embarqués au poste pour vérification d’identité. C’est de là que vient le fameux slogan « Libérez nos camarades ! » Le recteur décide la fermeture de la Sorbonne. Pour protester contre ces arrestations et cette fermeture, une première manifestation a lieu le soir même au Quartier latin. Les jets des premiers cocktails Molotov, l’érection des premières barricades et les premiers affrontements avec les CRS – qui fondent la légende en noir et blanc de Mai 68 – ont lieu cette nuit-là. Le pouvoir politique ne réagit pas à ce qu’il pense être une crise de jeunesse. A l’Elysée, le général de Gaulle estime que c’est au gouvernement de rétablir l’ordre. Oui, mais le gouvernement est absent. Le Premier ministre, Georges Pompidou, est parti la veille pour un voyage officiel de onze jours en Iran et en Afghanistan. Informé de la situation, il ne juge pas utile de rentrer.• 4 mai •Après cette première nuit chaude, les deux principaux syndicats étudiants, l’UNEF et le Snesup, appellent à la grève générale. Le pouvoir ne s’émeut toujours…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

1968-2018

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur