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« Dans les trois quarts des demandes d’asile, il y a toujours un doute qui subsiste »

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Représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés à la Cour nationale du droit d’asile de 1999 à 2016, le sociologue Smaïn Laacher a eu à se prononcer sur les demandes d’asile de réfugiés dont les parcours et les récits sont parfois… incroyables mais vrais ou croyables mais faux. Dans son livre « Croire à l’incroyable », il relate son expérience d’assesseur au sein de cette institution unique en son genre.
Faut-il « croire à l’incroyable » quand on écoute les demandeurs d’asile qui ont fui leur pays ?Certains d’entre eux arrivent sans preuves, ou très peu, devant les trois juges (un magistrat et deux assesseurs qui ne sont pas des juges professionnels) de la CNDA [Cour nationale du droit d’asile]. Ils doivent donc les convaincre que ce qu’ils disent est vrai. Il s’agit de faits qui se sont passés à des milliers de kilomètres de la France et dont ils ont réchappé souvent de manière tellement étonnante, pour ne pas dire rocambolesque, que c’est à peine crédible. Ils n’ont pas toujours de documents qui attestent de leur persécution, les marques sur leur corps sont parfois les seules traces. Les juges qui vivent dans une réalité…
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