Publié le : Dernière Mise à jour : 27.04.2018Par : Maxime RicardLecture : 8 min.
Réunissant dans un improbable partenariat banques, associations et Etat pour financer des projets d’insertion et d’intégration, le contrat à impact social suscite autant d’engouement que de répulsion. Créé en 2016, à titre expérimental, il n’a, à ce jour, qu’une seule application concrète. Décryptage d’un véritable objet financier non identifié.
Depuis de nombreuses années, l’ensemble des services publics doit faire face à une logique de diminution des dépenses publiques. Et le secteur du social et du médico-social n’est pas épargné par ce désengagement progressif de l’Etat. Pourtant, aujourd’hui, des besoins sociaux majeurs ont besoin de réponses : l’insertion professionnelle, le décrochage des étudiants, la protection de l’enfance, la désertification des territoires isolés… Les acteurs sur le terrain ont envie de traiter ces problématiques en expérimentant des projets dans la durée. Mais ils ne le peuvent pas, faute d’argent.Pour encourager ces initiatives, le précédent quinquennat avait lancé un nouveau modèle de financement : le contrat à impact social (CIS).Précisément, le 16 mars 2016, Martine Pinville, secrétaire d’Etat chargée de l’Économie…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques