Publié le : Dernière Mise à jour : 25.04.2018Par : Nathalie AuphantLecture : 1 min.
Toutes les heures en France, au moins un enfant naît avec le cerveau lésé par l’alcool. Comment mieux prévenir ce risque ? Tel était le thème d’un colloque organisé à la mairie du XVe arrondissement de Paris, par l’ADF et l’association SAF France.
La consommation d’alcool pendant la grossesse représente la principale cause non génétique de troubles cognitifs et comportementaux et surtout d’inadaptation sociale. Ce sont 8 000 enfants chaque année en France qui souffrent de troubles causés par l’alcoolisme fœtale (TCAF), cela se traduit par des déficits sévères (avec dysmorphie faciale, retard de croissance et mental, malformations viscérales, cérébrales et cardiaque…) ou moins sévères (difficultés d’apprentissage, troubles émotionnels…). « La difficulté pour ces troubles est le diagnostic car ils ne se détectent pas forcément à la naissance car le cerveau n’est pas mature, mais à l’âge de 6-7 ans ou plus tard encore. De plus, l’alcool est un sujet tabou, si vous posez la question frontalement à la mère, elle ne répondra pas par crainte du placement », a expliqué le docteur Denis Lamblin, pédiatre, lors d’un colloque qui s’est tenu le 12 avril…
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