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L’asile ne sera plus un long fleuve tranquille

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L’examen en première lecture du projet de loi communément appelé « asile et immigration », entamé le 16 avril au soir, ne devait pas se clôturer par un vote solennel, mais par un vote discret programmé dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 avril. Deux volants de mesures, principalement, font débat depuis la présentation du projet devant le conseil des ministres, en février : la réduction des délais de procédures de demande d’asile à six mois (contre en théorie un maximum de 11 mois et, dans les faits, huit mois) et le renforcement de la lutte contre l’immigration régulière.
Le projet de loi « immigration maîtrisée, asile effectif et intégration réussie » revient en particulier sur la procédure de demande d’asile, notamment en abaissant de 120 à 90 jours la durée maximale d’enregistrement des demandes d’asile. L’intention paraît bonne dans la mesure où le dépôt de la demande d’asile conditionne l’accès aux « conditions matérielles d’accueil » (une couverture maladie, une allocation aux demandeurs d’asile, majorée si le demandeur n’est pas hébergé en centre). Toutefois, l’absence de moyens attribués à cette ambition fait craindre des effets…
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