Recevoir la newsletter

« Un conditionnement éducatif pour les mineurs délinquants »

Article réservé aux abonnés

Pendant deux ans et demi, le sociologue Laurent Solini a travaillé en immersion au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn). Il en a tiré un livre, « Faire sa peine », dans lequel il montre que les relations entre les jeunes détenus sont fondées sur une mise en scène de soi, inhérente au fonctionnement et à l’architecture d’un lieu où tout le monde se voit et où la réinsertion est établie sur un projet d’hyperactivité.
Quelle est la particularité des établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) comme celui de Lavaur, dans lequel vous avez enquêté ?Ce sont des établissements qui, dans l’histoire de la prise en charge de la délinquance juvénile, sont relativement nouveaux. Six EPM fonctionnent en France, celui de Lavaur étant le premier à avoir été ouvert à l’été 2007. Ils répondent à deux grandes problématiques : d’une part, supprimer les quartiers pour mineurs dans les prisons classiques et éviter ainsi que ces derniers ne croisent des adultes incarcérés qui pourraient exercer sur eux des rapports de domination et les entraîner sur la mauvais pente ; d’autre part, laisser plus de place à ce que l’on appelle le…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Rencontre

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur