Publié le : Dernière Mise à jour : 09.04.2018Par : Emeline Le NaourLecture : 2 min.
Défiant les idées reçues, un rapport remis à la ministre de la Justice démontre que les actes les plus graves sont perpétrés par des jeunes issus de familles stables et souvent inconnus des services sociaux.
Intitulée « Radicalité engagée, radicalités révoltées », l’enquête porte principalement sur la radicalisation islamiste. Le rapport, présenté le 28 mars à Nicole Belloubet, garde des Sceaux, est, à ce jour, le plus complet sur la question. Cette étude d’ampleur est issue des données collectées parmi 133 dossiers de mineurs passés par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) étudiées par deux chercheurs de l’université Paris Ouest-Nanterre, Laurent Bonelli et Fabien Carrié, durant 18 mois. Cela concerne les cas de mise en examen pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste (AMT) depuis 2014, mais aussi les dossiers de poursuites pour apologie du terrorisme ou encore des affaires de droit commun.Les universitaires ont dressé deux profils de radicalité : les engagés et les révoltés. A rebours des idées reçues, le rapport démontre que les jeunes qui passent à l’acte sont ceux que l’on soupçonne le moins. Ils sont éloignés…
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