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La batterie magique

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« Il y a un truc génial avec la batterie, c’est qu’on n’a pas besoin d’instrument pour en jouer. » Adrien approche de la vingtaine, mais ses préoccupations n’ont rien à voir avec les tracas habituels des garçons de son âge. Certainement parce que les rapports sociaux entretenus par le jeune homme, atteint d’autisme, sont guidés par une hypersensibilité qui lui offre une vision du monde bien à lui. Incompris par sa famille et incapable de comprendre que les gens puissent se vouloir du mal, sceptique quant à l’intérêt d’embrasser les filles sur la bouche et consterné par l’école, il passe son temps à se réfugier dans ses pensées pour extérioriser les rythmes endiablés qui lui trottent dans la tête à longueur de journée en tapant sur tout ce qui produit un son, acceptant de bon cœur de se prendre des claques, à condition qu’elles soient en rythme. Car sa vie, ses choix et ses actes ne sont guidés que par une chose : l’amour qu’il porte à sa batterie, tendrement baptisée Tikétom.Drôle par son inhabileté à saisir le second degré, touchant par son innocente naïveté, Adrien est merveilleusement interprété par le jeune Axel Auriant, âgé d’à peine 20 ans. Seul en scène avec son instrument,…
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