Pr Didier Sicard : « Le dépistage prénatal est la porte ouverte à l’eugénisme »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.06.2018Par : Maxime RicardLecture : 2 min.
Quelle est la différence entre le dépistage prénatal et le diagnostic préimplantatoire ?Le diagnostic préimplantatoire est le diagnostic sur l’embryon issu de la fécondation in vitro. Concrètement, au laboratoire, on regarde les embryons nés de la fusion des gamètes mâles et des gamètes femelles afin d’observer s’il y a des anomalies, que ce soit sur le plan génétique ou sur le plan chromosomique. L’analyse se fait donc avant d’implanter l’embryon pour être certain qu’il n’est pas porteur de la trisomie 21 ou d’autres anomalies. Le dépistage prénatal se fait dans le sang de la mère enceinte qui héberge des cellules fœtales. On va regarder si ce fœtus est porteur d’anomalies. Ce dépistage peut aussi se faire par une aiguille en traversant le placenta de la mère en ponctionnant directement le sang du fœtus. Le premier est appelé « dépistage prénatal non invasif » (DPNI) et le second est l’« amniocentèse ». Le problème est que l’amniocentèse comporte des risques de fausse couche ou d’accouchement prématuré.L’an dernier, la Haute Autorité de santé a préconisé la généralisation du DPNI. Ce qui a suscité quelques remous dans la communauté scientifique. Pourquoi et qu’en pensez-vous ?L’amniocentèse…
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