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La pédophilie est-elle soluble dans le rire ?

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« Regardez, il y a un cycliste qui vient de tomber en bas. Il faut l’aider, on ne va quand même pas abandonner une personne qui souffre ! » La phrase fait mouche auprès du public des Chatouilles ou la Danse de la colère, ballotté entre rires interloqués et sentiment de malaise, comme il le sera tout au long de la pièce. Ces propos sont tenus par Odette, la mère de la protagoniste principale, qui, pendant une séance de médiation familiale, est plus intéressée par ce qui se passe dans la rue que par le récit des abus sexuels dont a été victime sa fille. Mais comment ne pas sombrer dans le déni lorsque son enfant a été violé de manière régulière pendant plusieurs années, dans son propre domicile, pendant des séances baptisées par l’agresseur « les chatouilles », sans que l’on ait eu l’ombre d’un doute ?Ces années d’abus et leur impact sur une vie, Andréa Bescond les dépeint dans un spectacle largement autobiographique, sans pour autant écraser l’auditoire sous le poids de la souffrance. La comédienne raconte son histoire, avec ses mots, son autodérision et sa facilité à camper des personnages, mais aussi son corps. Ses années d’abus, sa passion salvatrice pour la danse, ses voyages à…
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