Publié le : Dernière Mise à jour : 16.03.2018Par : Emeline Le NaourLecture : 2 min.
Le burn-out, en français « syndrome de l’épuisement professionnel », est mal connu dans l’Hexagone et ce n’est pas Gérard Sebaoun, auteur d’un rapport parlementaire en 2017 sur le sujet qui dira le contraire. L’ex-député, également médecin, plante d’emblée le décor : « Les professionnels des EHPAD sont particulièrement touchés par l’épuisement professionnel et le secteur connaît trois fois plus d’accidents du travail qu’ailleurs. » Un constat alarmant qui peine pourtant à faire naître une véritable prise en charge.« Lorsqu’on interroge les personnels des EHPAD, ils expliquent qu’ils manquent de temps, de matériel, de formations, de collègues… Un manque de tout qui devient à terme un terrain favorable au développement du stress », averti Gérard Sebaoun. Trois indicateurs permettraient de le diagnostiquer : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation entraînant une déconsidération pour les patients et enfin la perte de sens pour son métier.L’ancien député rappelle que les coûts du burn-out sontfaramineux pour la sécurité sociale : entre 1,36 et 3,24 milliards d’euros par an, selon une étude de 2013 de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-Osha).En Belgique,…
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