Publié le : Dernière Mise à jour : 16.03.2018Par : Marion EsquerréLecture : 3 min.
Reçues au ministère de la Cohésion des territoires, les associations gestionnaires de CHRS – qui avaient demandé, dans une lettre ouverte au Premier ministre, Edouard Philippe, de renoncer à la mise en œuvre d’une nouvelle tarification, dont l’objectif est de réduire de 20 millions d’euros les financements de l’Etat dès 2018 – n’ont pas eu de réponse satisfaisante.
L’ensemble des acteurs du secteur de l’accueil, de l’hébergement et de l’insertion (AHI), parmi lesquels la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), Emmaüs Solidarité, l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) et la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP), ont récemment adressé un courrier au Premier ministre. Dans cette lettre ouverte, rendue publique le 9 mars, ils lui demandent de revenir sur la réforme de la tarification des centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Portée par le ministère de la Cohésion des territoires, elle vise à faire économiser à l’Etat 54 millions d’euros en quatre ans, dont 20 millions dès cette année.Ce plan n’est pas nouveau.…
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