Publié le : Dernière Mise à jour : 16.03.2018Par : Nathalie AuphantLecture : 1 min.
Mettant en application une promesse d’Emmanuel Macron, l’Etat finance les distributions de repas aux migrants à Calais, tout en continuant à détruire leurs abris de fortune pour éviter la reconstitution de la tristement fameuse « jungle ». Une ambiguïté que les migrants et les associations ne digèrent pas.
C’est à bord de deux food trucks mobiles que ces repas sont distribués, l’Etat ayant mandaté pour sept mois l’association La Vie active pour organiser ces distributions. Elles se déroulent deux fois par jour sur trois lieux de la ville, du lundi au dimanche. Entre 9 heures et 11 heures, les migrants ont accès à un petit déjeuner avec des boissons chaudes, du fromage, du pain, du beurre, de la confiture. Et de 15 heures à 18 heures, un repas chaud les attend avec une ration de plus à se réchauffer plus tard.Sur le papier, rien à redire, tout est bien organisé. Mais dans les faits, les migrants ne sont pas au rendez-vous. Le président de l’association L’Auberge des migrants, Christian Salomé, commente la situation : « Les réfugiés ne comprennent pas que, d’un côté, l’Etat leur tend la main en leur donnant à manger et, de l’autre main, les CRS…
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