Publié le : Dernière Mise à jour : 08.03.2018Par : Nathan LohéacLecture : 3 min.
En déplacement à Agen, Emmanuel Macron a donné un discours qualifié de « refondation pénale » par l’exécutif. Officiellement, ces annonces sont supposées rendre les peines plus efficaces et leur exécution effective. Mais pour le Syndicat de la magistrature, elles n’ont rien d’une révolution et sont une barrière au désengorgement des prisons.
Des « aménagements cosmétiques à la marge, qui ne changeront pas grand-chose à la pratique ». C’est par ces mots sans équivoque que Vincent Charmoillaux, secrétaire national du Syndicat de la magistrature, a qualifié les annonces de réforme du système pénal faites par Emmanuel Macron, mardi 6 mars à Agen. Une critique virulente, qu’il justifie par des annonces « très en-dessous des enjeux ».Et pour cause : certaines mesures ont de quoi semer l’incompréhension du syndicat, à commencer par la suppression de l’aménagement des peines de plus d’un an. « Il ne faut pas s’attendre à voir la surpopulation carcérale diminuer après cette annonce », estime le responsable syndical. D’autant qu’à cette mesure s’ajoute la fin de « l’aménagement automatique » des peines de un à six mois annoncée par l’exécutif. « On voit…
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