Publié le : Dernière Mise à jour : 23.02.2018Par : J. B.Lecture : 1 min.
Un rapport piloté par la sénatrice Marie Mercier (Les Républicains) décrit les nouvelles formes d’agressions sexuelles, via Internet, dont sont victimes les mineurs, et propose d’instaurer une présomption de contrainte, fondée sur l’incapacité de discernement du mineur, ce qui est différent de l’âge légal de consentement que souhaite instaurer le gouvernement. Explications.
La moitié des condamnations pour des faits de viol sur mineur de moins de 15 ans concerne des auteurs eux-mêmes mineurs en 2016. En 2017, près de 9 000 plaintes pour des faits de viol concernant un mineur étaient enregistrées, une augmentation de plus de 10 % par rapport à l’année précédente. Des viols souvent commis dans des lieux privés, dans un cadre familial ou de socialisation comme l’école.Le rapport « Protéger les mineurs victimes d’infractions sexuelles » note également l’amplification du phénomène de pédopornographie, aidé par la généralisation de l’échange en peer-to-peer (pair à pair) : près de 100 000 adresses IP ont été détectées comme connectées à ce type de réseau depuis un an. Autre phénomène terrifiant, le live-streaming d’agressions sexuelles commandité…
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