Publié le : Dernière Mise à jour : 09.02.2018Par : Nicolas CochardLecture : 3 min.
L’organisation en secteurs est « loin d’être dépassée », mais il faut « lui donner un nouvel élan » en améliorant l’articulation entre la psychiatrie et ses partenaires, notamment ceux du social et du médico-social, avertit l’inspection générale des affaires sociales dans un rapport.
Alors qu’Agnès Buzyn vient d’annoncer des mesures « d’urgence » pour la psychiatrie (voir ASH n° 3046 du 2-02-18, page 7), un nouveau rapport de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS)(1), daté de novembre mais publié le 1er février, donne matière à réflexion.L’inspection s’est autosaisie sur l’organisation et le fonctionnement du « dispositif de soins psychiatriques » français. L’un de ses textes fondateurs reste la circulaire du 15 mars 1960, qui a mis en place le découpage du territoire en secteurs. Cette référence est « loin d’être dépassée », mais il faut « donner un nouvel élan » à la politique de la santé mentale, jugent les auteurs.Tout en dépeignant « un contexte de découragement des professionnels et de rationalisation budgétaire », ils ne s’attardent pas sur ces aspects. Certes, « sur les 25 dernières années, le nombre des patients…
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