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« Il n’y a pas de liberté sans limites »

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L’ancien magistrat montre une hostilité certaine à la PMA et à la GPA. Il estime que ces techniques de procréation artificielle consacrent une dérive sociétale du droit à l’enfant, engendrent une marchandisation du corps humain et font muter les médecins du rôle de soignant à celui de créateur de vie. Pour lui, la loi doit mettre un frein à ces évolutions.Actualités sociales hebdomadaires : Une partie importante des débats lors des États généraux porteront sur l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes, ainsi que la gestation pour autrui (GPA). Quel regard portez-vous sur les enjeux de ces discussions ?Jean-Pierre Rosenczveig : La première vraie réflexion qu’il va falloir mener porte sur la médecine. Il va falloir qu’on se demande si on préfère une médecine de soins ou de construction de l’humain. Avec la GPA surtout, on se dirige vers la fabrication d’un humain, avec des personnes qui fabriquent un enfant à la demande. Les médecins sont-ils des sorciers de la vie ? La vraie question qui va être, pour moi, le vrai enjeu aux états généraux est : le médecin est-il là pour créer ou pour soigner ?La deuxième problématique, est la marchandisation.…
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