Publié le : Dernière Mise à jour : 15.01.2018Par : Philippe RollandinLecture : 3 min.
Pour éviter un emballement médiatique, il faut jouer la carte de la transparence, du sérieux, savoir jongler entre le temps de l’enquête sur les faits qui est un temps long et le temps médiatique qui est un temps court. Un exercice à hauts risques.
C’est le scénario noir que redoute tout responsable d’établissement social : un matin, un journal local ou une radio réveille ses lecteurs ou ses auditeurs avec un titre choc : « Dans la résidence…, les patients font l’objet de maltraitance et d’absence de soins. »C’est le point de départ d’une de ces crises que tout ESMS est susceptible d’affronter un jour ou l’autre.D’un seul coup, les médias – que l’on a du mal à intéresser lorsqu’on veut leur présenter un nouvel équipement ou un protocole de prise en charge plus performant – fondent sur l’établissement comment autant de vautours sur une proie. C’est la loi du genre. La question est alors de savoir gérer une situation de crise, d’autant qu’avec les réseaux sociaux, l’embrasement est rapide. Il faut avoir anticipé cette situation. Le préalable est de s’être préparé à affronter la meute, d’avoir anticipé ce scénario. Que répondre aux médias ? Comment…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques