Publié le : Dernière Mise à jour : 15.01.2018Par : Philippe RollandinLecture : 7 min.
Le nombre et la nature des crises – sanitaires, systémiques, épidémiologiques, climatiques et violentes – que les établissements sont appelés à affronter vont augmenter sous le double effet de l’aggravation de l’état physique et psychique des personnes qu’ils accueillent et de la baisse de l’acceptabilité des risques dans une société en quête de sécurité totale. La préparation à la gestion de crise doit devenir la priorité n° 1 des établissements. Explications.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier dernier, une résidente de l’Ehpad public des Chanterelles à La Celle-sur-Belle, dans les Deux-Sèvres, a été tuée. Âgée de 85 ans, elle aurait succombé aux coups de canne infligés par son voisin de chambre, âgé lui-même de 91 ans.Une crise comme les établissements sociaux en vivent régulièrement – et en vivront de plus en plus souvent – si on en croit les experts.Aussitôt les faits connus, un plan de gestion de crise s’est mis en place. Le médecin coordonnateur a informé l’agence régionale de santé (ARS), une demande de mise en place d’une cellule médico-psychologique a été transmise à l’hôpital de Niort par l’établissement et les médias ont été informés…
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