Publié le : Dernière Mise à jour : 15.01.2018Lecture : 1 min.
« Coûteuse et mal maîtrisée. » C’est par ces mots durs que la Cour des comptes a jugé la gestion de l’insertion professionnelle des personnes handicapées, dans un référé rendu public le 8 janvier(1). Ce jugement sans appel vise directement l’Association nationale de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph) et le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), en charge de l’insertion professionnelle des personnes handicapées.Leur gestion « est confrontée à une impasse financière », martèle la Cour, pour qui le principal problème est le modèle économique : « Au fur et à mesure que l’insertion des personnes handicapées progresse, les ressources de ces organismes, fondées sur la contribution des employeurs qui ne remplissent pas leurs obligations d’emploi, se réduisent inévitablement alors même que les dépenses continuent à augmenter ou ne diminuent pas dans les mêmes proportions. » A l’Agefiph, par exemple, le montant issu de la contribution des employeurs a baissé de plus de 100 millions d’euros en 3 ans, entre 2012 et 2015, alors que les dépenses restaient stables, entraînant un « déficit de fonctionnement croissant ».…
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