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« Il y a souvent de la violence quand il n’y a pas de paroles »

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Après avoir été délinquant, Yazid Kherfi a décidé d’aider les jeunes des quartiers à travers ce qu’il appelle une « médiation nomade »(1). Tous les soirs, avec son camping-car, il va à leur rencontre et tente, tel un funambule, de renouer le dialogue entre eux et le monde des adultes. Son credo : un regard bienveillant, une main tendue peuvent changer une vie.
Vous écrivez que la violence a été pour vous un moyen d’exister. Pourquoi ?Dans ma famille, j’avais l’impression d’être le moins aimé des enfants, comme mis de côté. Je me sentais différent de mes frères et sœurs, qui travaillaient bien à l’école. Moi, j’étais timide et l’instituteur me mettait au fond de la classe car je ne comprenais rien. Comme les bons élèves se fréquentent entre eux, mes copains étaient plutôt les mauvais élèves. De plus, j’étais pauvre, discriminé et rabaissé de par mes origines maghrébines. L’environnement a fait le reste. Il y avait beaucoup de délinquance dans le quartier du Val-Fourré de Mantes-la-Jolie [Yvelines], où j’habitais. J’aurais pu me suicider ou devenir toxicomane, j’ai choisi la violence. C’est un choix par défaut,…
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