Publié le : Dernière Mise à jour : 02.01.2018Par : Nicolas CochardLecture : 1 min.
« On ne peut pas être heureux en retraite si on ne l’a pas été avant », assure James Besson. Cet optimiste résolu livre un vibrant éloge du métier d’assistant social, qu’il a exercé de 1979 à 2012, d’abord à la mairie de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), puis à l’hôpital de la ville. Ses écrits, publiés à compte d’auteur, sont tirés de son journal de bord. Lequel regorge d’histoires telles que celle-ci : « Une personne se présente au service en voulant me rencontrer et demande à voir “l’assistante sociale au masculin”. » L’auteur en a fait le titre de son livre, s’amusant d’avoir été une exception dans « ce métier essentiellement féminin ».L’essentiel de son propos n’est pourtant pas là, mais plutôt dans le récit des évolutions de sa profession. « Dans les écoles d’assistant social, peut-être plus en 2017 qu’en 1976, on nous apprend à être professionnels, à laisser au vestiaire nos affects, nos sentiments, à être des techniciens du social, afin d’éviter je ne sais quel transfert », pointe-t-il en exemple. Avant d’objecter que, « sans un peu de passion et de convictions, tout est plus difficile ».James Besson retrace les projets, souvent novateurs, auxquels il a participé, comme l’association…
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