Publié le : Dernière Mise à jour : 02.01.2018Par : Stéphanie MauriceLecture : 10 min.
Un centre d’accueil et d’examen des situations a ouvert l’été dernier dans le Pas-de-Calais. Ce nouveau dispositif, voulu par l’Etat, a pour objectif d’orienter ceux des exilés qui veulent demander l’asile en France ou en Europe. Un nouvel aspect du travail social pour l’association La Vie active qui le gère.
A l’ancienne abbaye de Belval, à Troisvaux (Pas-de-Calais), les vieux murs n’accueillent plus les religieuses mais un centre d’accueil et d’examen des situations (CAES), le nouveau modèle de structure créé par l’Etat pour répondre à l’urgence migratoire. Les Hauts-de-France continuent à attirer les candidats au passage vers l’Angleterre.Au CAES, en plus d’un hébergement d’urgence, les exilés voient examiner leur situation administrative et sont orientés vers les étapes suivantes. Un centre de tri – assumé comme tel par le préfet de région, Michel Lalande – à rotation rapide, pour traiter le maximum de demandes. Les migrants ne devraient en principe y rester qu’une semaine au maximum. L’établissement est géré par l’association La Vie active, mandatée par l’Etat. « La durée du séjour dépend en fait des solutions de sortie proposées par l’Etat »,…
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