Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Par : Claude SivrièreLecture : 5 min.
Assistante sociale depuis plus de trente ans au sein de structures départementales, Claude Sivrière réagit au décryptage intitulé « La lente mise en place du premier accueil social » publié dans les « ASH » du 24 novembre 2017(1). Elle rappelle que l’accueil inconditionnel de proximité est au cœur de son métier et, surtout, pointe le manque de visibilité de l’action des travailleurs sociaux dans les médias, les institutions et la société tout entière.
« La lecture de l’article “La lente mise en place du premier accueil social” du numéro du 24 novembre 2017 des ASH(1) m’a plongée dans un abîme de perplexité. Je suis assistante sociale, employée par un conseil départemental depuis quatorze ans. Auparavant, j’avais occupé le même emploi, auprès d’un autre conseil général [ancien nom du conseil départemental] pendant dix-huit ans et, depuis toutes ces années, les services dans lesquels je travaillais ont toujours fait de l’accueil inconditionnel de proximité.Quand j’ai pris mes fonctions, on a défini mes missions ainsi : recevoir tout public pour tout type de problèmes sociaux sur un périmètre géographique défini,…
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