Recevoir la newsletter

Rancœur et reconnaissance

Article réservé aux abonnés

Pierre n’a que 3 ans lorsqu’il est retiré par les services sociaux à des parents qui ne font rien pour le retenir. Laissé sans surveillance, il a mis le feu à l’appartement familial. C’est alors que commence une « histoire banale », celle d’un enfant ballotté de familles d’accueil en foyers. Entre les semaines en institution et les week-ends mouvementés et sans amour dans sa famille, Pierre tente de construire sa vie. Mais comment réussir quand on est un « enfant de la DDASS » ? D’autant que « les enfants placés ne sont pas conditionnés pour réussir », tout juste apprennent-ils à « vivre normalement », à « être dans la moyenne », à ne pas cumuler d’autres échecs, puisqu’aux yeux des autres « le placement, en soi, est déjà un échec ». Pourtant, porté par une inépuisable soif d’apprendre, un optimisme sans faille et le soutien de ses éducateurs, Pierre franchit les étapes et décroche ses diplômes. Parallèlement, il construit une famille, sa famille.De ses années de placements, il a gardé une profonde rancœur à l’égard de ses parents, en particulier de cette mère qui ne lui aura « servi à rien » mais avec qui il désespère toujours de parvenir à nouer une relation. Il en retient surtout…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur