« Il y a près de dix ans, nous signalions la présence, à grande échelle, de discrimination ethnique et de haine. Aujourd’hui, […] nos législations et nos politiques actuelles ne protègent pas de manière appropriée les individus », a déclaré Michael O’Flaherty, directeur de la l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne. En effet, près d’une décennie plus tard, la haine, l’intolérance et la discrimination restent encore trop répandues dans l’Union européenne (UE), déplore l’agence dans un second rapport d’enquête, rendu public le 6 décembre(1). La première enquête remonte à 2008.
Pour parvenir à ce constat, elle a réalisé une enquête auprès de 25 000 personnes issues d’une minorité ethnique ou de l’immigration (y compris des Roms et des Russes) dans l’ensemble des 28 Etats membres de l’UE. L’agence s’est intéressée aux expériences de discrimination, de harcèlement, de contrôles de police et de connaissance des droits, ainsi qu’aux indicateurs d’intégration, tels que le sentiment d’appartenance, le niveau de confiance envers les institutions publiques et le niveau d’ouverture envers les autres g
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