Deux études font la preuve des discriminations à l’accès au parc locatif privé
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.01.2018Par : D. P.Lecture : 3 min.
Pour signer un bail dans le parc locatif privé, il vaut mieux s’appeler Petit que Mehdaoui. C’est ce qu’il ressort d’une étude de la Fédération de recherche CNRS « travail, emploi et politiques publiques »(1), publiée le 15 décembre, qui révèle qu’un candidat à la location portant un nom d’origine maghrébine a 26,7 % moins de chances de voir ses démarches aboutir qu’un candidat au nom francophone. L’étude repose sur un testing réalisé à l’échelle nationale, sur les cinquante plus grandes aires urbaines de France métropolitaine, et couvre un large spectre de motifs de discriminations : l’âge, l’origine, le lieu de résidence, le statut de fonctionnaire et leurs combinaisons. Entre juin et décembre 2016, les chercheurs ont envoyé des candidatures fictives en réponse à plus de 5 000 annonces de locations dans le parc privé réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain.Le statut de fonctionnaire n’est pas déterminantIl apparaît que les deux candidats « qui signalent une origine franco-française par leur patronyme » ont reçu, respectivement, 14,8 % et 14,85 % de réponses positives à leurs demandes de visite du logement. Les trois candidats signalant par leur patronyme une origine…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques