Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Par : Ph. R.Lecture : 3 min.
Les Français l’ont découvert en 2003, au moment de la canicule. Son physique d’acteur et surtout sa passion et sa fougue à dénoncer les causes de ce drame – l’insuffisance des moyens dédiés à la prise en charge des personnes âgées – ont frappé l’opinion. Omniprésent pendant plusieurs semaines sur les écrans de télévision, Pascal Champvert a acquis le statut de lanceur d’alerte, comme on ne disait pas encore. Mais cette mise en lumière ne lui est pas montée à la tête. « La médiatisation n’était pas un objectif mais un moyen d’alerter sur une situation inacceptable. Je ne suis pas un homme de coup. J’ai fait beaucoup de travail en amont et j’estime avoir une certaine légitimité. » C’est le moins qu’on peut lui reconnaître.L’apparence en moins, Pascal Champvert est l’Obélix de la cause des personnes âgées : il est tombé dans la marmite quand il était petit… ou presque. Né en 1959 à Saint-Malo, il intègre, dans les années 70, la prestigieuse Ecole de santé publique de Rennes. A sa sortie, il occupe deux postes dans des hôpitaux, mais rapidement une opportunité l’amène à prendre la direction d’un groupe de quatre maisons de retraite à Saint-Maur-des-Fossés, Bonneuil, Sucy et Créteil (Val-de-Marne),…
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