Violences faites aux femmes : l’IGAS dénonce le manque de moyens des hôpitaux
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Publié le : Dernière Mise à jour : 08.12.2017Par : S. K.Lecture : 2 min.
Avec « plus de 200 000 femmes chaque année [… victimes de violences », « l’hôpital est un lieu-clé pour [leur prise en charge ». C’est ce que rappelle l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport rendu public le 1er décembre(1).Missionnée en novembre 2016, par l’ancienne ministre de la Santé, pour établir une modélisation de la prise en charge en un lieu unique des femmes victimes de violences, l’inspection considère que la création d’un modèle unique qui aurait vocation à être dupliqué sur tout le territoire n’est pas adaptée, au regard de la variété des besoins identifiés par les professionnels.En revanche, quelles que soient les organisations retenues, trois compétences doivent être réunies pour une réponse « complète et efficace », estime l’IGAS :→ une compétence médicale incluant la santé mentale ;→ une compétence de travail social ;→ une compétence infirmière ou sage-femme, à qui incombe généralement une fonction de coordination.En outre, « dans la mesure où la prise en charge des femmes victimes de violences est un enjeu de société, [des moyens [doivent être mobilisés pour permettre une prise en charge de qualité sur l’ensemble du territoire », considère…
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