Publié le : Dernière Mise à jour : 08.12.2017Lecture : 1 min.
Le 30 novembre dernier, des avocats, membres du barreau du Val-de-Marne, des Hauts-de-Seine, de Paris et de Seine-Saint-Denis, ont saisi la Cour européenne des droits de l’Homme, d’une dizaine de requêtes émanant de personnes détenues à la maison d’arrêt de Fresnes, pour dénoncer la surpopulation et les conditions d’incarcération. Conditions qui, pour rappel, ont déjà été pointées du doigt à plusieurs reprises par l’Observatoire international des prisons (OIP) (voir ASH n° 3023 du 1-09-2017, page 32). L’objectif est « l’obtention d’un arrêt-pilote par lequel la France pourrait être incitée à réorienter sa politique pénale vers un moindre recours à l’enfermement, à promouvoir les mesures alternatives à la détention et à mettre en place un recours effectif contre les mauvaises conditions de détention », a indiqué l’OIP, dans un communiqué, tout en apportant son soutien aux requérants.
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