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Jean Ruch : « Avant de prendre soin de l’autre, les aidants doivent prendre soin d’eux »

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Dans la société de demain, la place des aidants familiaux sera centrale. Pourtant, aujourd’hui encore, ces bénévoles qui s’occupent de leurs proches peinent à être reconnus. Qui sont-ils ? Que font-ils ? De quoi ont-ils besoin ? Entretien avec Jean Ruch, devenu aidant familial il y a vingt-trois ans.
Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?A la suite d’un accident de la route, mon épouse a eu des lésions cérébrales qui l’handicapent au quotidien. Cela ne se voit pas physiquement, mais ses troubles cognitifs altèrent ses capacités de lecture, d’orientation dans le temps et l’espace et engendrent des troubles du comportement qui nécessitent une présence autour d’elle. Nous avons une vie presque normale, avec deux garçons, mais ma femme ne peut pas travailler et est reconnue handicapée à 80 %. J’ai mis dix ans à comprendre que j’étais un aidant familial et dix ans de plus à me faire reconnaître comme tel par la société. J’ai rencontré beaucoup de gens, comme moi au départ, qui ne se définissent pas comme aidants alors qu’ils le sont. Par loyauté ou obligation morale, ils considèrent que ce qu’ils font est normal. Mais si accompagner un proche peut apparaître…
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