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« On a le syndrome de Down, mais on va leur montrer qu’on peut vivre une vie normale. » Andrès, quasi quinquagénaire, est en effet né avec une trisomie 21, comme tous les usagers de l’école de cuisine qu’il fréquente tous les jours, depuis plus de quarante ans. Il rêve d’accéder à une vie « normale » : avoir une épouse qu’il protégerait et… qui tiendrait son foyer, élèverait ses enfants. Ricardo, lui, veut acheter sa maison, même si les revenus qu’il touche de ses différents petits jobs ne lui permettront probablement jamais de réaliser ce projet. Tous sont filmés par Maité Alberdi. La réalisatrice chilienne s’est rendue, quatre fois par semaine pendant un an, dans cette institution privée de son pays, avec une équipe réduite à trois professionnels du cinéma documentaire. Le résultat, L’école de la vie, est un long-métrage profondément touchant, où les protagonistes s’aiment, rêvent, souffrent, entrent en compétition, se rebellent, s’insurgent ou philosophent. « On ne voit pas mes personnages comme des handicapés,explique la réalisatrice. Ils ont les mêmes désirs que nous, je voulais que l’on puisse s’identifier à eux. » Le pari est réussi, au point que l’on se demande parfois si ce…
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