Budget 2018 des prisons : le Syndicat de la magistrature et l’OIP s’alarment
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Publié le : Dernière Mise à jour : 07.11.2017Par : Sarah Kherdjemil, Nicolas CochardLecture : 2 min.
Un budget qui reste « grevé par le poids de l’immobilier et l’accroissement du parc carcéral ». C’est ainsi que le Syndicat de la magistrature qualifie, dans une lettre ouverte destinée aux députés, le budget de l’administration pénitentiaire pour 2018(1). Le syndicat déplore que 42 % du budget soit consacré à des investissements immobiliers au détriment du parc existant, qui se détériore « prématurément, si bien que plus d’un tiers des cellules peut être […] considéré comme vétuste ». En outre, il est particulièrement critique sur le projet d’accroissement du parc carcéral de 15 000 places, qu’il juge « inutile pour résoudre le problème de la surpopulation ». Ce dernier pourrait être réglé par l’application d’une libération sous contrainte à l’ensemble des détenus exécutant un reliquat de peine de moins d’un an, estime le Syndicat de la magistrature. Selon lui, la priorité devrait être de mettre en place des mesures alternatives à l’incarcération et de favoriser la prise en charge des personnes et leur sortie de délinquance.Objectifs irréalistesMalgré l’objectif affiché par la ministre de la Justice de renforcer les alternatives à l’emprisonnement afin de changer de « paradigme »,…
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