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La mort lente du secret professionnel

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Comme tout un chacun, toute personne accompagnée dans un établissement social, médico-social ou sanitaire bénéficie du droit au respect de sa vie privée. En même temps, l’accompagnement dont elle bénéficie peut justifier, dans des conditions encadrées, que des professionnels partagent des informations entre eux ou avec des tiers. Pour Michel Boudjemaï, spécialiste de la formation juridique en action sociale et médico-sociale et formateur à l’IRTS Champagne-Ardenne(1), le législateur, à force d’introduire de telles dérogations au secret professionnel, aboutit à une dégradation inacceptable du respect de la vie privée.

« Le secret professionnel semble avoir vécu. A force d’étendre le champ du partage d’informations à caractère secret, le législateur a fini par atteindre ce qui constitue la base même du secret : le silence. Un silence qui n’est pas guidé par la volonté de dissimuler, de garder pour soi, mais tout simplement par celle de protéger la vie privée. Quelle que soit sa situation personnelle, professionnelle,…
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